OCP: Qu’est-ce que l’Orchestre du Centre Philharmonique ?

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Qu’est-ce que l’Orchestre du Centre Philharmonique ?
Ceci est l’histoire d’une organisation remarquable. Avec des centaines de concerts et spectacles musicaux depuis 1992, l’OCP (Orchestre du Centre Philharmonique) a apporté la musique classique en Lot-et-Garonne, mais aussi dans les Landes, le Lot et la Dordogne. Chaque année, l’OCP donne 3 à 4 programmes de 4 à 6 spectacles chaque fois : des oratorios, des opéras, des concerts lyriques et symphoniques… dans des villes de toute taille, et en apothéose à Paris en mai 2006…dans des églises, théâtres, salles de spectacles, en plein air devant des châteaux …un répertoire varié : des ‘tubes’ classiques, mais aussi du moins connu, voire même des créations. Les opéras et oratorios sont presque toujours chantés en Français, permettant à tout public d’apprécier les grandes oeuvres lyriques.
La passion absolue de Richard Beswick, directeur artistique et co-fondateur de l’OCP, est de construire un pont entre tous les éléments de la communauté ; ‘philharmonique’ (‘qui aime la musique’); les choristes (amateurs engagés qui ont l’énergie et l’envie de chanter avec un orchestre) …les musiciens et solistes (un bon nombre est toujours au conservatoire, ou récemment qualifiés, cherchant l’expérience du répertoire et, après tant d’années d’études, avides de travail en orchestre devant un public payant et donc exigeant) …et le public, parfois mélomane, mais parfois rencontrant cette musique pour la première fois et découvrant un monde nouveau et passionnant.
L’OCP est, avant tout, une association de tous ces éléments : de bons concerts à proximité de notre public, des projets stimulants pour nos choristes, un soutien aux jeunes musiciens et chanteurs pour l’intégration dans la profession musicale. Cette complicité entre artiste et spectateur/auditeur donne du plaisir chaque année à plus de 100 musiciens et chanteurs et des centaines, voire milliers de spectateurs.
Maintenir une telle association n’est pas facile. Les dépenses annuelles de l‘OCP (productions, cachets, hébergements de musiciens, charges sociales etc.) s' élèvent à environ 75 000 € par an. Les recettes des spectateurs couvrent à peu près 50% de cette somme (un pourcentage beaucoup plus élevé, à propos, que ce qui est atteint par les grands orchestres et compagnies d’opéra). Nous sommes reconnaissants du support qu’on reçoit des collectivités publiques, mais leurs budgets culturels ont été décimés pendant ces dernières années d’austérité, et nous ne sommes pas protégés des effets. Le budget a besoin d’être bouclé par les cotisations des choristes, mécènes et sponsors, et (pas les moins importants !) les membres de l’association OCP.
L’OCP est spécial. La plupart de la musique classique hors des grandes villes – à l’exception des festivals d’été – est, soit de la musique de chambre, soit des chants de chorales avec piano ou orgue. Les chorales de province ne donnent souvent que 2 ou 3 représentations par an. Il y a des orchestres, mais ils ne font pas de tournées comme l’OCP, pour apporter ce répertoire à tous ceux (plusieurs milliers) qui n’ont, ni le temps, ni l’argent, de se déplacer à Bordeaux ou Toulouse ou même plus loin. Stimulés par notre chef, nous le faisons année après année, avec énergie, enthousiasme et savoir-faire. Et le public, également fervent et croissant, nous demande de continuer. Dans les pages suivantes, nous essaierons d’illustrer d’une façon plus détaillée ce que nous faisons, comment nous le faisons, et en conséquence, de vous montrer pourquoi nous le faisons. Nous espérons que vous aurez à coeur de nous aider à continuer à le faire !

Les Ingrédients de l’ OCP Philharmonique – ‘qui aime la musique’ Une collaboration entre artistes et spectateurs Rehana Udin et Richard Beswick
Le chef - Richard Beswick Directeur artistique, chef d’orchestre, chef de choeur…et metteur en scène des opéras.	L’entreprise culturelle qui est maintenant l‘OCP a été créée en 1992 à l’ initiative de deux étrangers venus s’installer en Lot et Garonne; la chanteuse d’origine suisse Rehana Udin et son mari britannique Richard Beswick, chef d’orchestre mais aussi compositeur et dans le sens large du terme, un vrai entrepreneur de spectacles. Daniel Adoue (La Dépêche du Midi) : « Richard Beswick n’a pas son pareil pour déculpabiliser un public peu habitué des salles de concert. ‘Je vous fais entendre cette musique parce que je l’aime. Je vous dis pourquoi je l’aime, et vous dis aussi que vous avez le droit de ne pas aimer’. La méthode fait des miracles, loin des circuits de la culture officielle»
Les choristes Les choristes de l’OCP ne peuvent pas s’ennuyer. Ils chantent *le grand répertoire :* Requiem de Verdi, Stabat Mater de Dvorak ... des oeuvres rarissimes : Le Paradis et la Péri de Schumann, Athalie de Mendelssohn ... des oeuvres du 20^éme siécle : War Requiem de Britten, Le Roi David de Honegger ... des opéras comiques : La Chauve-Souris, La Vie Parisienne, La Belle Hélène, Orphée aux enfers, La Belle de Cadix ... des opéras : Traviata, Carmen, Eugène Onéguine, Faust, Noces de Figaro, Mireille, La Fille du Regiment ... des créations : Timelines de Jarvis .......
Les musiciens et chanteurs solistes
Surtout des jeunes ! L’OCP est une vivante école du spectacle pour les jeunes musiciens, qui ont avec l’OCP l’opportunité de se produire devant un public nombreux, enthousiaste et exigeant. Ils abordent le grand répertoire en étant encadré par l’expérience et la sensibilité musicale d’instrumentistes professionnels plus expérimentés, et par la rigueur et l’énergie de Richard Beswick en chef d’orchestre. Des jeunes chanteurs solistes aussi ont besoin de chanter des rôles en oratorio et opéra devant un grand orchestre. Quelques heureux sont engagés dans les choeurs des compagnies d’opéra à Toulouse, Lyon ou même Paris; mais les occasions de chanter des rôles importants sont très limitées dans la profession. La grande gamme du répertoire de l’ OCP leur offre une autre voie vers le sommet dans ce métier exigeant. Eugenie, premier violoncelle pendant 7 ans, maintenant lancée sur sa carrière indépendante : « Il est très rare pour un jeune musicien d’avoir l’occasion de jouer certaines oeuvres, comme des opéras entiers, et de pouvoir occuper une place aussi intéressante dans l’orchestre». Richard, percussionniste : « Travailler avec l‘OCP est une chance inouïe et nous plonge dans le coeur des exigences professionnell»
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Notre Histoire

Les Ingrédients de l’ OCP

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